djinn1        A force de trouver de jolis    billets BD chez mes co-bloggueuses, lors de ma dernière visite à la médiathèque, entre deux « Petit Ours Brun », un Popi et un CD des Monsieur / Madame, j’ai réussi à faire un tour du côté albums.    J’en ai profité pour renouer avec Murena  et découvrir Blacksad (les instigatrices se reconnaitront).

La Favorite constitue le premier tome du cycle placé sous le signe de la Turquie (tomes 1 à 4) puis viendra le cycle de    l’Afrique (tomes 5 à 9).

Dans cet album se mêlent les histoires étrangement similaires de deux femmes au tempérament de feu, offrant un regard    différent sur l’Histoire. Le pouvoir n’est pas toujours du côté que l’on croit et ce qui est tu, ce qui est caché s’avère dangeureusement subversif.

Djinn est une série qui déborde d’ érotisme et j’ai particulièrement aimé les tenues des courtisanes, tout en    transparences ou ornées de lourds bijoux; les scènes aux bains sont de réels appels à la langueur et à la sensualité.

Les paysages offrent une grande palette de nuances de couleur: une véritable invitation au voyage !

Ne vous méprenez pas, ce monde n’est    pas que loukoums et caresses défendues: on y tue des enfants , on y frappe des femmes, et les règlements de comptes sont sanglants.

A consommer sans modération: avec les tomes 2, 3 et 4 dès cet après midi!

 

 

Le Pitch :

« A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique    but. Car il est dit :  » Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre.  » Y compris ceux de la guerre… …Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir, est pour    lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa    nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa femme… Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur    de pierre sous sa douce poitrine. L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite déchue de Murati ? Que se passa-t-il    réellement en cette année 1912 ? On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et disparut avec celui qui devait être sa proie. 50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson,    tente de retrouver sa trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels. Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que Jade, seule, savait où fut caché    le trésor du sultan que nul jamais ne retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques grands prédateurs locaux… »